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Quatre jours après l’enlèvement de Santiago, trois personnes de l’entourage des parents, deux hommes et une femme arrêtés mardi 22 octobre en Seine-Saint-Denis, ont été mis en examen, annonce le parquet ce vendredi. Ils avaient été présentés jeudi à Bobigny aux deux juges d’instruction désormais en charge de l’enquête. Les deux hommes, un mineur et un majeur, ont été mis en examen pour enlèvement et séquestration d’un mineur de moins de 15 ans en bande organisée et incarcéré provisoirement, a précisé ce vendredi le parquet.
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Ils «ont reconnu avoir accompagné le couple et le nourrisson dans leur fuite en Belgique, avant de revenir dans la nuit», avait déclaré jeudi en conférence de presse le procureur de Bobigny. La femme a été mise en examen pour non-dénonciation de crime et placée sous contrôle judiciaire. La disparition de Santiago a donné lieu au déclenchement d’une alerte enlèvement mardi à travers la France, qui a été levée en fin de journée lorsqu’il est apparu évident que le couple avait quitté le pays avec son enfant.
La police et la justice «extrêmement préoccupées» par la santé du nourrisson
Des mandats d’arrêt européens ont également été émis à l’encontre de ses parents. Ces derniers ont fui en Belgique après avoir enlevé ce grand prématuré de l’hôpital Robert-Ballanger d’Aulnay-sous-Bois, a annoncé ce vendredi 25 octobre le procureur de Seine-Saint-Denis. «Des mandats d’arrêt et mandats d’arrêt européens à l’encontre des parents de l’enfant ont été diffusés au niveau européen et plus largement via Interpol», a déclaré Eric Mathais dans un communiqué de presse.
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Agé de 17 jours lors de son enlèvement, Santiago a été pris lundi soir entre 23 heures et 23 heures 30 par ses parents, âgés de 23 et 25 ans. Un nourrisson né prématuré avec huit semaines d’avance. Sa vie dépend de soins médicaux constants. Dans une conférence de presse jeudi, la police et la justice se sont dites «extrêmement préoccupées» par la santé de l’enfant, tout en refusant de «perdre espoir» de le retrouver vivant. Les autorités ont appelé les fuyards, dont la voiture a été retrouvée à Charleroi en Belgique, à «conduire immédiatement (leur bébé) à l’hôpital le plus proche» pour qu’il puisse être pris en charge en urgence.
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