EN DIRECT Guerre au Proche-Orient : Sirènes d’alerte dans le centre d’Israël à l’approche de projectiles tirés du Liban…

Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a affirmé lundi lors d’un entretien téléphonique avec son homologue israélien, Israël Katz, qu’il convenait de mettre fin aux « catastrophes humanitaires » à Gaza, selon un média d’Etat. « Contrer la violence par la violence ne peut pas pleinement répondre aux préoccupations légitimes de toutes les parties », a souligné Wang Yi.

Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a déclaré lundi avoir affirmé à son homologue américain Lloyd Austin qu’Israël apporterait une « réponse forte » au Hezbollah après que le mouvement armé libanais a frappé une base de l’armée israélienne, tuant quatre soldats.

Dix-huit personnes ont été tuées dans une frappe israélienne visant un village du nord du Liban, a indiqué la Croix-Rouge locale, tandis que le ministère de la Santé rapporte que « les efforts de secours se poursuivent ».

C’est la première fois que Aïto, village dans une région montagneuse à majorité chrétienne, est visé depuis que le mouvement islamiste Hezbollah et Israël sont entrés en guerre ouverte le 23 septembre. La frappe a visé un appartement, selon l’agence nationale libanaise ANI.

Le Commissaire général de l’UNRWA, l’agence des Nations unies pour les réfugiés, a fait dénonce une « nouvelle nuit d’horreur » dans la bande de Gaza. Comme Philippe Lazzarini, plusieurs médias rapportent une frappe israélienne dans la cour d’un hôpital « où les gens cherchaient un abri ». Plusieurs personnes ont été brûlées, selon l’agence AP, citée par Le Monde. Au moins quatre personnes ont été tuées.

Au même moment, au moins 15 personnes ont été tuées et des dizaines d’autres blessées dans un bombardement sur une école transformée en refuge pour les déplacés palestiniens, dans le camp de Nuseirat, au centre de la bande de Gaza.

« La bande de Gaza est un enfer sans fin. Tout cela ne doit pas devenir la nouvelle norme. L’humanité doit prévaloir », a appelé Philippe Lazzarini.

Le Hezbollah affirme être engagé dans des « combats violents » contre l’armée israélienne avec « toutes sortes d’armes automatiques, des roquettes et de l’artillerie » dans un village du sud du Liban.

Le Hezbollah assure encore avoir « visé un véhicule israélien de transport de troupes avec un missile guidé y déclenchant un incendie », d’autres soldats israéliens qui tentaient de pénétrer dans un autre village proche de la frontière et tiré des roquettes sur le nord d’Israël.

«La France condamne l’attaque du Hezbollah contre une base militaire à Benyamina, qui a coûté la vie à quatre personnes et fait plusieurs dizaines de blessés. La France rappelle son attachement indéfectible à la sécurité d’Israël. Les attaques du Hezbollah contre le territoire israélien doivent cesser », a déclaré le porte-parole du Quai d’Orsay.

« La France réitère la nécessité d’une cessation des hostilités et d’une application pleine et entière de la résolution 1701, qui doit permettre un retour au calme le long de la Ligne bleue. Seule la voie diplomatique peut garantir la stabilité, la souveraineté et la sécurité de tous en Israël, au Liban et dans l’ensemble de la région », a-t-il poursuivi.

«La France exprime sa vive préoccupation face à l’extrême gravité de la situation dans le nord de Gaza où l’armée israélienne mène depuis plusieurs jours une opération militaire au lourd bilan humain et a émis des ordres d’évacuation qui touchent l’ensemble de la population. La France rappelle que tout déplacement forcé d’une population civile constituerait une violation grave du droit international.

La France condamne avec la plus grande fermeté les frappes israéliennes qui ont visé plusieurs infrastructures civiles, où des personnes déplacées trouvaient refuge, à Jabaliya, Deir el-Balah et dans les camps de Shati et Nousseirat. Ces attaques sur des civils sont inacceptables », a affirmé le porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

Le Premier ministre espagnol a assuré qu’il n’y aurait pas de retrait des troupes de l’ONU déployées au Liban (Finul), en critiquant son homologue israélien qui a appelé à les mettre « à l’abri immédiatement ».

« Nous condamnons, et nous continuerons à condamner avec la plus grande fermeté, la déclaration faite hier par le Premier ministre Netanyahou », a assuré Pedro Sánchez lors d’un forum à Barcelone.

Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé lundi un nouveau bilan de 42.289 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël il y a plus d’un an.

Au moins 62 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant que 98.684 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre le 7 octobre 2023.

La formation pro-iranienne a dit avoir visé dans le centre d’Israël une caserne située à proximité de Netanya, ville côtière au nord de Tel-Aviv.

«Les sirènes qui ont retenti il y a peu dans les régions de Sharon, Menashe et Wadi Ara, et un certain nombre de projectiles ont été identifiés traversant le territoire israélien depuis le Liban. L’armée de l’air a réussi à intercepter tous les projectiles », détaille un communiqué de l’armée.

Dans un communiqué, la formation libanaise pro iranienne a indiqué que ses combattants avaient « tiré des obus d’artillerie sur un rassemblement de soldats de l’ennemi » dans le village frontalier de Maroun al-Ras, dans le sud du Liban. Le Hezbollah avait auparavant dit avoir ouvert le feu sur des soldats israéliens qui tentaient de s’infiltrer dans d’autres secteurs du sud du Liban.

Abbas Araghchi a rencontré lundi à Mascate, dans le sultanat d’Oman, un haut responsable des rebelles houthis du Yémen, soutenus par Téhéran, a indiqué son ministère.

Le ministère a publié des photos du principal négociateur des Houthis, Mohammed Abdelsalam, s’entretenant avec le chef de la diplomatie iranienne, qui a multiplié les visites dans la région depuis l’attaque iranienne du 1er octobre.

Le Hezbollah libanais annonce lundi avoir visé une base navale israélienne près d’Haïfa, au lendemain d’une attaque similaire ayant tué au moins quatre soldats israéliens sur une base militaire dans la même région.

« Nous restons vigilants et préparés à défendre notre pays », affirme encore dans son communiqué le mouvement pro iranien, désormais en guerre ouverte avec Israël qui a assassiné il y a deux semaines son puissant chef Hassan Nasrallah.