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Le portrait
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Rencontre nostalgique avec l’héroïne des années 90, figée dans son personnage de l’époque.
Dans un monde fait de dissolutions, d’intelligence artificielle et de Retailleau au gouvernement, il y a quelque chose qui ne change pas et c’est tant mieux. Une personne qui est dans la vie de certains trentenaires et quadras depuis leur adolescence et dont la présence discrète agit comme une madeleine, un simple souvenir ou un repère : Hélène. Douce et souriante, veste country sur les épaules, gênée à l’idée de parler d’elle : trente ans après Hélène et les garçons, Hélène Rollès est fidèle à son personnage.
La rencontrer dans un hôtel du Xe arrondissement de Paris fait crépiter quelques souvenirs dans un cerveau bercé par le Club Dorothée : là elle sourit comme dans le clip de Je m’appelle Hélène, ici elle fait une moue hésitante comme lorsqu’elle désapprouve les facéties de «Cri-Cri d’amour». Hop, elle se recoiffe comme devant le miroir de sa chambre d’étudiante, elle qu’on ne voit pourtant jamais étudier dans la série. Son actualité aussi est familière : les Mystères de l’amour, troisième suite de la sitcom lancée en 1992, chaque dimanche sur TMC, vient d’atteindre 900 épisodes.
Surtout il y a un nouvel album, son onzième. Un disque «à l’ancienne», résume d’emblée la chanteuse. C’est-à-dire : comme à l’époque d’AB Productions. Des textes de Jean-Luc Azoulay, son producteur de toujours, et des musiques de Gérard Salesses, compositeur
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