:quality(70):focal(3675x1293:3685x1303)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/EQNTJ4LFMZEDJOGCMY2BV3WOZI.jpg)
Finances publiques
Article réservé aux abonnés
L’insoumis Eric Coquerel, le Liot Charles de Courson et le gouvernement s’opposent sur les estimations de rendement des nouveaux amendements adoptés par les députés ces deux dernières semaines au cours des débats sur le projet de loi de finances.
Soixante milliards d’euros. C’est le nombre magique des finances publiques du moment. Cela correspond à l’effort budgétaire que le gouvernement affiche dans son projet de loi de finances (PLF) pour 2025, composé pour deux tiers de coupes dans les dépenses et pour un tiers de recettes nouvelles. Cela correspond également au montant qu’Eric Coquerel, président LFI de la commission des finances de l’Assemblée, a mis en avant samedi 19 octobre pour estimer les recettes fiscales supplémentaires induites par les 127 amendements adoptés en commission avant que l’ensemble du texte ne soit rejeté lors du vote final par tous les députés, sauf ceux du Nouveau Front populaire (NFP). A ces 60 milliards d’euros, il faut retirer une dizaine de milliards de baisse de prélèvements, ramenant le solde à 50 milliards d’euros. Le ministre du Budget et des Comptes publics, Laurent Saint-Martin, a alors utilisé cette somme pour dénoncer un «matraquage fiscal» et une hausse «irresponsable», et répéter qu’il ne laisserait pas les relèvements d’impôts excéder 20 milliards. « Depuis le début des débats, la fiscalité augment
Leave a Comment