«La Fin du début», gamin dans la main

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Seul en scène

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Dans sa chambre d’enfance recréée sur scène, Solal Bouloudnine replonge, au travers d’une enthousiasmante galerie de personnages, dans ses années 90 hantées par la mort de Michel Berger.

Le décor ? Une chambre d’enfant, avec un lit côté cour ; oreiller Schtroumpfs, poster Stallone côté jardin ; des peluches et figurines. Et puis rangé sur l’étagère bourrée de BD, le détail aux allures d’indice : la boîte du Mastermind, jeu de plateau, de logique et décodage. C’est pile-poil ce que met en scène Solal Bouloudnine dans sa comédie géniale la Fin du début.

Au commencement était la fin : le précepte a des allures de métaphysique religieuse, le principe va en libérer l’énergie burlesque. Mais c’est quoi cette fin qui commence avec Solal en tenue de tennis dégueulasse, raquette à la main, le bras levé, service gagnant ? La mort le 2 août 1992 de Michel Berger à Ramatuelle, crise cardiaque après une partie de tennis. Solal Bouloudnine a 6 ans, 11 mois et 20 jours, passe ses vacances dans la maison voisine, assiste à tout, l’ambulance, l’arrivée des médias, des fans. La fin et son spectacle font leur entrée dans son monde d’enfant, désormais les paroles des chansons de Berger résonneront comme un mantra ; il lui faudra, comme dans le Paradis blanc, «recommencer /Là où le monde a commencé».

Rabbin prophète et coach de foot

A l’origine donc une tragédie traumatique que la pièce se donne pour mission de conjurer. A toute allure, car le temps est compté. D’ailleurs, Solal Bouloudnine n’arrête pas de compter combien il lui reste de minutes jusqu’à la fin de la fin. Il écourte des scènes trop longues, il en expédie d’autres en moins de deux minutes top chrono, on passe à autre chose : un rêve a

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