Un kaléidoscope de Landerneau par Henri Cartier-Bresson

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Henri Cartier-Bresson (1908-2004) détestait être photographié. Il existe des images où il cache son visage avec sa main. Clément Chéroux, directeur de la fondation Henri Cartier-Bresson, a choisi d’exposer des portraits du photographe à tout âge pour la rétrospective à Landerneau (Finistère).

Cartier-Bresson a refusé d’être photographié à partir des années 1950 pour rester anonyme. Cependant, dans les années 1930, il a réalisé des autoportraits.

Pour cette exposition, Chéroux a divisé l’œuvre en 23 sections, chacune introduite par un portrait de l’artiste. “Il y a eu plusieurs Cartier-Bresson : le surréaliste, le photoreporter, l’observateur de la société de consommation… C’était important de le voir vieillir.” Les portraits rythment des chapitres thématiques et chronologiques : surréalisme, voyages aux États-Unis, reportages en Inde ou en URSS.

L’« instant décisif »

L’exposition présente 300 tirages d’époque, dont les icônes. Plusieurs films sont également associés, dont “Le Retour” (1945) de Cartier-Bresson et un film de Gjon Mili (1956) montrant le photographe en action.

Les premiers chapitres, consacrés à ses débuts influencés par la peinture et le surréalisme, illustrent son style, le fameux « instant décisif ». “Dès le départ, ce qui est extraordinaire chez lui, c’est l’association de quelque chose de très maîtrisé, de géométrique, et de quelque chose de très libre”, explique Chéroux. “Il dit qu’il ne calcule pas : son inconscient a reconnu quelque chose, et il appuie sur le bouton.”

Le Monde

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