Inculpé aux Etats-Unis pour trafic sexuel depuis septembre dernier, le rappeur américain est la cible de deux nouvelles accusations lundi 28 octobre, émanant de plaignants mineurs au moment des faits.
La liste ne cesse de s’allonger. Lundi 28 octobre, deux nouvelles accusations ont visé le rappeur P. Diddy, s’ajoutant aux plaintes de plus de 120 personnes pour des faits similaires qui valent à l’artiste d’être inculpé et incarcéré à Brooklyn pour trafic sexuel. Le premier plaignant, âgé de 10 ans au moment des faits, accuse l’homme d’affaires de l’avoir drogué et agressé sexuellement dans une chambre d’hôtel en 2005. Le second raconte avoir subi des faits similaires lorsqu’il passait des auditions pour participer à l’émission de téléréalité Making the Band en 2008. Ce jeune homme, alors âgé de 17 ans, aurait été agressé sexuellement par Diddy et un garde du corps.
Les avocats du magnat du hip-hop ont nié les deux nouvelles accusations, accusant l’avocat des plaignants, Anthony Buzbee, de rechercher la publicité. «L’avocat à l’origine de ce procès est intéressé par l’attention des médias plutôt que par la vérité» ont asséné les conseils du rappeur, accusant Anthony Buzbee, qui représente les plaignants, de chercher à faire de la publicité.
Un violent prédateur
Les procureurs fédéraux ont accusé le fondateur du label Bad Boy d’avoir contraint des hommes, des femmes et des enfants à se livrer à des actes sexuels sans leur consentement, de les avoir soudoyés et intimidés pour qu’ils se taisent, et d’avoir employé son personnel à dissimuler ses crimes. «Diddy» Combs est détenu depuis six semaines dans une prison de Brooklyn, après s’être vu refuser à deux reprises sa mise en liberté sous caution. Il plaide non coupable et fait appel de sa détention.
Violences sexuelles
Figure incontournable et bling-bling du hip-hop de la côte est américaine, Diddy a vu son étoile pâlir depuis la révélation à l’automne 2023 de plusieurs plaintes, notamment des accusations de viol de la chanteuse de R & B Cassie, une procédure qui s’est finalement réglée à l’amiable. Des plaignantes l’ont décrit comme un violent prédateur sexuel qui utilisait alcool et drogues pour obtenir leur soumission.
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