Au procès des assistants fictifs du RN, les explications saugrenues de Louis Aliot

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Ce mardi, le maire de Perpignan a eu bien du mal à démontrer que son ancien assistant avait travaillé pour lui et non directement à l’organisation des événements du Front national, pendant son mandat d’eurodéputé.

Des années que les fanatiques du dossier des assistants fictifs du Front national (devenu Rassemblement national) attendaient les explications de Louis Aliot au sujet de l’emploi de son ancien «collaborateur» Laurent Salles, payé des mois par Bruxelles alors qu’il officiait en fait à la direction nationale aux grandes manifestations du parti d’extrême droite, qui organisait alors ses meetings. Jusqu’à présent, l’actuel maire de Perpignan avait refusé de s’ouvrir à la justice sur ce cas, pour lequel il est renvoyé pour détournements de fonds publics, et risque une peine de prison et l’inéligibilité qui va avec, réservant ses réponses au tribunal correctionnel de Paris, ce mardi 29 octobre. Lequel n’a pas été déçu.

L’homme, ex-compagnon de Marine Le Pen, a bien été entendu par les juges en octobre 2018, mais à chacune de leurs 80 questions, il n’a opposé que le peu courageux (mais autorisé par la loi) «je refuse de répondre». Aucune justification concernant les conditions de cette embauche de Laurent Salles comme assistant parlementaire local, de juillet 2014 à février 2015, p

Libération

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