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Reportage
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La majorité des clubs de sports, de volley, de natation ou de ping-pong, profitent de «l’effet-JO». Mais certains peinent à encaisser le raz-de-marée de néophytes, faute d’équipements et d’entraîneurs.
Champs-sur-Marne en Seine-et-Marne, 20h30, un soir d’octobre. Jérôme Hardy balaie des yeux le gymnase René-Descartes. Devant lui, trois terrains de volley et 45 jeunes en pleine session d’entraînement. «Les terrains de gauche et de droite, ce ne sont quasiment que des débutants», certifie le président de ce club de 250 adhérents de la région parisienne. Casquette «Paris 2024» noire portée à l’envers, veste rouge et blanche floquée à l’effigie du club, le dirigeant de 44 ans est dans les murs depuis 1987. Les rentrées sportives, il connaît. Mais dans la foulée des JO de Paris, «c’est la première fois depuis très longtemps où on a été obligé de refuser du monde», assure-t-il. «En règle générale, les groupes sont composés de 14 à 16 personnes max. Là, ils sont 18, mais on n’a pas le choix.»
Au bord du terrain, Joanne panse le pouce entorsé de son fils. Lorsqu’elle n’officie pas en tant qu’infirmière, elle s’occupe des réseaux sociaux du club. Sur son téléphone, elle consulte la page Instragram de l’association sportive : «On était à 450 abonnés l’année dernière, là, on vient de dépasser les 1 000 followers.» Joanne n’avait pas vraiment réalisé l’ampleur de l’engouement olympique. C’est lors de la Journée des forums des associations, le 8 septembre, qu’elle a compr
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