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Changement climatique
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Le déluge s’est abattu sur le sud-est du pays ce mercredi 30 octobre, tuant au moins 95 personnes selon un bilan provisoire. Ce drame interroge l’adaptation des centres urbains face à ces phénomènes extrêmes rendus de plus en plus intenses par le changement climatique.
Ce sont des pluies diluviennes qui interrogent l’adaptabilité de tout un territoire. Des torrents d’eau boueuse se sont déversés en quelques heures dans plusieurs villes du sud-est de l’Espagne dans la nuit de mardi à mercredi 30 octobre, causant la mort d’au moins 95 personnes. Des habitants pris au piège ont filmé les flots se déversant dans les rues, tandis que des carcasses de voitures étaient emportées par le cataclysme. L’agence météorologique nationale espagnole Aemet a déclenché une alerte rouge dans la région de Valence, où plus de 300 mm de précipitations se sont abattus. Dans la commune de Chiva, il est tombé 491 mm d’eau, soit presque l’équivalent d’une année entière de pluie, détaille l’institut météorologique, qui mentionne des «cumuls extraordinaires».
Comment adapter les villes face à ces risques d’inondation, de plus en plus présents à mesure que la température mondiale augmente sous l’effet du réchauffement climatique ? Alors que cette problématique «réinterroge la relation de l’Homme à son milieu», écrivent des chercheurs dans une étude sur la question parue en 2022, il s’agit désormais «de penser et d’organiser le territoire avec la possibilité de l’inondation,
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