Affaire Bayou : 150 militants et élus écologistes demandent plus de transparence

Affaire Bayou : 150 militants et élus écologistes demandent plus de transparence

Главная страница » Affaire Bayou : 150 militants et élus écologistes demandent plus de transparence
La lettre ouverte fait suite à l’annonce par le parti Les Ecologistes qu’une enquête indépendante n’a pas trouvé de preuve de délit contre l’ancien secrétaire national, accusé de violences psychologiques contre son ex-compagne.

Ils ne peuvent «se satisfaire» de ce «huis clos». Environ 150 militants et élus écologistes ont signé une pétition adressée à la direction des Ecologistes pour réclamer (encore) plus de transparence sur l’affaire Julien Bayou, après l’annonce par le parti qu’une enquête indépendante n’a pas trouvé de preuve de délit contre l’ancien secrétaire national, accusé de violences psychologiques. Deux enquêtes pénales ont été ouvertes à Paris début mars après des plaintes d’Anaïs Leleux, l’ex-compagne de Julien Bayou, par ailleurs ancienne militante du parti écologiste.

Ces plaintes visaient l’ancien dirigeant – qui a depuis claqué la porte d’EELV – pour harcèlement moral et abus de faiblesse et le parti pour non-assistance à personne en danger. A la suite de ces plaintes, EELV avait confié à un cabinet spécialisé une enquête interne sur ces accusations.

Cette dernière «n’a pas permis de déterminer si des faits contraires aux règles de droit ou aux textes internes, ou de nature à caractériser le délit d’abstention d’assistance à personne en danger reproché à l’association Les Ecologistes, ont été commis», a annoncé le parti de Marine Tondelier la semaine dernière. «Beaucoup de mots pour éviter de prononcer ceux qui fâchent : Julien Bayou est hors de cause, blanchi, innocenté. Les faits sont têtus», a réagi son avocate Me Marie Dosé.

«C’est dans le plus grand secret, à l’abri d’un huis clos rigoureux, que le Bureau exécutif national a eu connaissance de la synthèse des conclusions du cabinet Pisan le 17 octobre 2024. Une synthèse orale, sans document. S’en est suivi un communiqué de presse pour le moins ambigu, là où nous avons tous besoin de clarté et de faire cesser les rumeurs», écrivent les militants et élus écologistes dans cette lettre ouverte.

«Climat vraiment très fort d’intimidation»

Parmi les élus qui l’ont signée figurent notamment la conseillère régionale des Hauts-de-France et ancienne députée européenne Karima Delli, la députée Marie Pochon ou la sénatrice Ghislaine Senée. «Nous ne pouvons nous satisfaire de ce huis clos – et du silence des grandes figures de notre mouvement», écrivent les signataires, en demandant que «le texte précis des conclusions anonymisées soit rendu public» et que «le parti clôture l’enquête interne en affirmant clairement que Julien Bayou est mis hors de cause par ce rapport».

«Laisser un groupe d’adhérents s’ériger en procureurs de la vie intime des autres adhérents, c’est favoriser complotisme et règlements de compte obscurs», estiment encore les signataires. Ce week-end, Sandrine Rousseau, qui avait accusé en septembre 2023 Julien Bayou de «comportements de nature à briser la santé morale des femmes», a évoqué «un climat vraiment très fort d’intimidation qui peut-être n’a pas permis le dévoilement de certains témoignages».

Libération

Post navigation

Leave a Comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Syria returns three French children to Paris

Middle East To display this content from YouTube, you must enable advertisement tracking and audience measurement. Accept Manage my choices One of your browser extensions seems to be blocking the…

«Le Choix» avec Vincent Lindon, béton cramé

Psychodrame Article réservé aux abonnés Gilles Bourdos enferme l’acteur, en chef de chantier rattrapé par une liaison extra-conjugale, dans l’habitacle de sa voiture pour un huis clos petit-bourgeois sans grand…