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Interview
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Muriel Salmona, psychiatre et présidente de l’association Mémoire traumatique et victimologie, analyse l’impact et les ressorts du procès et donne des conseils pour accompagner les personnes victimes de violences sexuelles face à sa médiatisation.
Avertissement
«Libération» couvre jusqu’à la fin de l’année 2024 le procès des viols de Mazan. Ces articles relatent la description de violences sexuelles et peuvent choquer.
Psychiatre et présidente de l’association Mémoire traumatique et victimologie, Muriel Salmona salue l’éclairage que peut apporter le procès des viols de Mazan sur des problématiques méconnues ou négligées, comme le viol conjugal ou la soumission chimique. Mais elle souligne son caractère exceptionnel, et combien il peut être ressenti violemment, en réactivant des psychotraumatismes.
Quel impact peut avoir un procès comme celui des viols de Mazan sur les femmes ?
Un impact important et compliqué. Je le constate par mon travail, mes consultations, comme par mon activité associative, ce procès est très réactivant. Mes patientes parlaient déjà de l’affaire avant, parce que la plupart des victimes de viol la suivent depuis bien avant le procès, notamment l’aspect soumission chimique, elles se sont intéressées aux travaux de la mission parlementaire dédiée, elles ont lu le livre de Caroline Darian [
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