Barbara Chase-Riboud mise en lumière dans huit grands musées parisiens

Barbara Chase-Riboud mise en lumière dans huit grands musées parisiens

Главная страница » Barbara Chase-Riboud mise en lumière dans huit grands musées parisiens

Barbara Chase-Riboud, une artiste pluridisciplinaire enfin reconnue

Jusqu’en janvier 2025, les œuvres de bronze et de soie de Barbara Chase-Riboud seront exposées dans plusieurs musées parisiens. Pourtant, cette reconnaissance arrive cinquante ans après sa première exposition personnelle à Paris, en 1974.

Durant cette “éclipse” d’un demi-siècle, l’artiste native de Philadelphie a développé trois facettes de son talent : romancière, poétesse et sculptrice. Aujourd’hui, elle revient en force avec une exposition intitulée “Quand un nœud est dénoué, un dieu est libéré”, tirée de l’un de ses recueils de poésie.

Cette exposition présente une quarantaine d’œuvres dans huit grandes institutions nationales, rattrapant ainsi une sous-représentation historique des femmes et des artistes non blancs à Paris.

Le style de Barbara Chase-Riboud se caractérise par des hybrides entre la rigidité du métal et la fluidité des éléments textiles, renversant les contradictions entre le dur et le mou, le figuratif et l’abstrait, le masculin et le féminin, l’occidental et le non occidental, le pouvoir et l’impuissance.

Cette reconnaissance internationale fait suite à l’exposition à la Fondation Giacometti, où son travail a été mis en dialogue avec celui du sculpteur suisse. Depuis, Barbara Chase-Riboud a enchaîné les grandes expositions à Londres, New York, Saint-Louis et bientôt en Allemagne et en Chine.

À Paris, où elle vit depuis son mariage avec le photographe Marc Riboud, il s’agit de la première exposition multimuséale présentée du vivant d’un artiste. “Tout est parti d’une conversation avec Laurence des Cars et Laurent Le Bon à propos des célébrations d’artistes défunts. On s’est posé la question de basculer vers une artiste vivante qui n’avait pas fait l’objet d’une célébration à la hauteur de son importance”, explique Donatien Grau, conseiller pour les programmes contemporains au Musée du Louvre et cocommissaire général de l’exposition.

Le Monde

Post navigation

Leave a Comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *