Présidentielle en Moldavie : «Si Maia Sandu perd, on ne s’en sortira pas»

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Reportage

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La sortante pro-européenne, opposée au prorusse Alexandr Stoianoglo, est en difficulté dans des régions qui ont pourtant largement bénéficié des aides de l’UE. Lors du second tour ce dimanche 3 novembre, son salut pourrait venir des jeunes.

Depuis la place de l’Europe de la petite ville d’Ungheni, on pourrait croire la Moldavie déjà membre de l’Union européenne. Des drapeaux floqués de la couronne d’étoiles dorées flottent fièrement devant les bâtiments administratifs, le logo de l’UE s’affiche jusque sur les poubelles de tri flambant neuves et une piste cyclable financée par les fonds communautaires file vers la Roumanie toute proche. Pourtant, le mois dernier lors du référendum sur le processus d’adhésion à l’UE, la région d’Ungheni a voté non à 57 %. A l’échelle nationale, la consultation est passée d’un souffle, avec 50,3 % de «oui».

«Quand j’ai appris les résultats locaux, ça a été un choc. Personne ne l’avait vu venir», raconte Natalia Ribcic, rédactrice en cheffe adjointe de Unghiul, le journal du coin. Avec Cahul plus au sud, Ungheni est la région moldave qui a le plus bénéficié des fonds européens. Les habitants de la zone frontalière ont été dispensés de visa pour la Roumanie dès 2013 et ils ont longtemps été considérés comme acquis aux partis pro-UE. «Le référendum a été une leçon pour tout le monde. Il a montré que nous, la presse et les politiciens, n’avions pas fait nos devoirs, que nous n’avions pas montré assez clairement ce que nous apporte l’Europe, estime la journaliste.

Libération

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