**Les papillons ne sont pas les seuls à s’adapter à la pollution**
L’histoire des papillons de nuit de Manchester, qui ont changé de couleur pour se camoufler sur les arbres noircis par la pollution, est un exemple classique d’adaptation par sélection naturelle.
Cependant, des recherches récentes sur un insecte appelé “perle” montrent que l’adaptation à la pollution n’est pas exclusive aux papillons.
**Les perles : un cas d’adaptation à la pollution**
L’équipe de chercheurs dirigée par Jonathan Waters a étudié deux espèces de perles : Austroperla et Zelandoperla. Austroperla est sombre et toxique, tandis que Zelandoperla est comestible. Les oiseaux ne font pas la différence entre les deux, ce qui protège Zelandoperla grâce au mimétisme.
Or, les chercheurs ont découvert que certaines Zelandoperla sont devenues claires. En analysant leur ADN, ils ont constaté que ce changement était dû à une mutation d’un seul gène.
**Un lien avec la pollution**
Les chercheurs ont également observé que ce changement de couleur se produisait dans des zones où la forêt avait été coupée, réduisant ainsi la population d’Austroperla, qui se nourrit de résidus de bois et de feuilles.
Ils ont conclu que la diminution de la population d’Austroperla avait réduit la protection par mimétisme dont bénéficiait Zelandoperla, ce qui a entraîné une sélection des individus clairs, moins visibles pour les oiseaux.
Cette étude démontre que l’adaptation à la pollution n’est pas limitée aux papillons, mais peut également se produire chez d’autres insectes.
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