**Rue d’Aubagne, un symbole de Marseille déchirée**
- Six ans après l’effondrement mortel de deux immeubles, la rue d’Aubagne reste marquée par la tragédie.
- Une “dent creuse” béante rappelle le drame, symbole de la pauvreté extrême qui côtoie les décors de carte postale.
Sabine Dorian : “J’habite un immeuble fantôme”
Depuis 1994, Sabine Dorian vit dans l’immeuble face à la “dent creuse”. Elle est seule dans son bâtiment depuis six ans.
- Elle décrit son immeuble comme “fantôme” et sa souffrance comme “quotidienne”.
- Elle n’attend rien de la justice et hésite à se constituer partie civile.
Les changements de la rue
Malgré la tragédie, la rue d’Aubagne a connu quelques changements :
- Les locations insalubres ont laissé place à des Airbnb.
- De nouvelles adresses touristiques ont ouvert, côtoyant les magasins d’artisanat traditionnels.
Le matin du drame
Mamaar, épicier depuis 40 ans, se souvient de ce jour funeste :
- Il a entendu un cri, un bruit sourd, puis le silence et la poussière.
- Il a loué un appartement au 65, rue d’Aubagne, qu’il a quitté en raison de son état de délabrement.
La place du 5 novembre
Devant l’épicerie de Mamaar, la place a été renommée “place du 5 novembre”.
- Une stèle commémorative a été installée, avec les portraits des huit victimes.
- Sabine Dorian n’assiste plus aux commémorations officielles.
Le procès
Le procès du drame marseillais s’ouvre ce jeudi et devrait durer plus d’un mois.
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