
Le Premier ministre polonais, Donald Tusk, appelle l’Europe à se ressaisir et à prendre son destin en main. Il déclare : « Quel que soit le résultat [de l’élection aux États-Unis], l’ère de la sous-traitance géopolitique est révolue ».
Il y a sept ans, Angela Merkel avait tiré une conclusion similaire après un sommet avec Donald Trump. Elle avait déclaré : « Nous, Européens, devons vraiment prendre notre destin en main. Nous devons nous battre pour notre avenir, pour notre destinée, seuls, en tant qu’Européens. » Mais depuis, les dépenses militaires de l’Allemagne n’ont progressé que légèrement.
Aujourd’hui, la guerre fait rage en Ukraine et l’Europe n’est toujours pas prête. Un Polonais sonne l’alarme, car son pays est aux premières loges et ne veut pas revivre les traumatismes du passé. La Pologne consacre 4,1 % de son PIB aux dépenses de défense, mais se fournit en armements principalement aux États-Unis et en Corée du Sud.
Prise de guerre
La solidarité ne vient pas des voisins d’Europe centrale. Le chef de la diplomatie hongroise, Peter Szijjarto, s’est rendu à Minsk pour participer à une conférence organisée par le régime biélorusse, critiquant les sanctions de l’UE contre la Biélorussie et la Russie.
Le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, s’est rendu en Géorgie pour soutenir un régime en plein recul démocratique, au lendemain d’élections entachées d’irrégularités.
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