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Procès
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Interrogé au tribunal de Châteauroux, un des principaux prévenus a contredit les versions de la famille M., à l’origine des placements illégaux. Il s’est avéré moins loquace au moment de reconnaître les accusations de violences dont il fait l’objet.
C’était un des moments les plus attendus du procès. Après deux jours de «je ne sais pas» balancés successivement par Julien M. et ses parents Colette M. et Antoine M. au sujet de l’accueil illégal d’enfants de l’aide sociale à l’enfance (ASE) et des violences commises à leur encontre, l’interrogatoire de Bruno C. – incarcéré depuis 2021 pour des faits de viol sur sa fille – laissait présager des prises de parole plus cinglantes. Pendant plus de quarante-huit heures, Bruno C., prostré au fond de son box en verre, avait enchaîné grimaces et roulements des yeux à l’écoute des précédents interrogatoires. «Que vous pensez que je suis un salaud ou pas, de toute façon j’ai pris vingt ans de taule, j’assume ce que j’ai fait. […] Je crois qu’il y a un gros nuage d’Alzheimer ici, tous ceux qui sont en dessous oublient tout», a-t-il lancé ce mercredi 16 octobre en guise de préambule. Dans l’affaire, Bruno C. est notamment accusé de violences, d’accueil illégal d’enfants, d’administration de substance nuisible et de soumission d’un mineur à des conditions d’hébergement indignes.
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