Procès de l’effondrement des immeubles de Marseille : les contours d’un procès technique et émotionnel
Le procès de l’effondrement de deux immeubles dans le centre historique de Marseille en 2018 a débuté, révélant les contours d’un procès technique et émotionnellement chargé.
Les témoignages des victimes
Les audiences ont été marquées par des témoignages poignants des occupants, comme une vidéo tournée par un locataire quelques minutes avant le drame. On y voit les fissures, les carrelages rompus et les craquements sinistres, accompagnés de coups sourds provenant des occupants piégés.
Le compte à rebours
Les experts judiciaires ont détaillé le compte à rebours qui a conduit à l’effondrement, attribuant la responsabilité à l’affaiblissement des solives par des dégâts des eaux et à des cloisons porteuses devenues trop lourdes. Ils affirment que l’effondrement était “inévitable” à partir du 23 octobre 2018.
Erreur de diagnostic
Les experts ont également critiqué le diagnostic initial d’un architecte, qui avait attribué les désordres à une hotte dans le rez-de-chaussée. Ils estiment que cette erreur a empêché de prendre les mesures nécessaires pour éviter la catastrophe.
Le procès se poursuit, avec les témoignages des prévenus, dont l’architecte Richard Carta, qui doit développer sa défense.
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