Notre système alimentaire nécessite une transformation radicale en raison du coût caché des pesticides sur les écosystèmes et notre santé, ainsi que l’augmentation de la précarité alimentaire. Pour nourrir l’avenir, il est essentiel de transformer l’agriculture de manière écologique et de créer de nouvelles relations sociales avec l’alimentation. Il est également nécessaire d’augmenter le nombre d’actifs agricoles.
D’ici 2026, 45 % des agriculteurs cesseront leur activité. Il est donc crucial de promouvoir un “retour à la terre” et de maintenir les exploitations existantes. Cela permettra d’augmenter les surfaces en agriculture biologique, de réorienter les productions animales vers la qualité et l’autonomie énergétique, et de préserver la biodiversité.
Bien que les instances agricoles aient pour mission d’assurer l’installation et la transmission des exploitations, elles n’ont pas réussi à empêcher la concentration et la financiarisation des exploitations agricoles.
Le profil des nouveaux agriculteurs a évolué : ils sont souvent “non issus du milieu agricole” (NIMA), s’installent plus tard et sont plus souvent des femmes. Ils développent souvent des projets en agriculture biologique ou en circuit court. Cependant, ils font face à des difficultés liées à un parcours peu adapté, un statut rigide et un accès limité aux aides publiques.
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