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Reportage
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Dans le chef-lieu du Lot-et-Garonne, fief de la Coordination rurale, 350 à 400 manifestants étaient sur le pont ce mardi 19 novembre. Ils ont déversé des déchets devant la préfecture, pour dénoncer la surcharge administrative, les revenus trop bas et la négociation du traité de libre-échange du Mercosur.
Les bennes sont remplies de paille, de bois et de vieux pneus. Sur le rond-point du Camelat, tout près d’Agen (Lot-et-Garonne) les agriculteurs ont garé leurs tracteurs dès 9 heures, ce mardi 19. Au-dessus des bonnets jaunes de la Coordination rurale (CR), le syndicat agricole à l’origine de cette mobilisation et majoritaire dans le coin, les hélicoptères des forces de l’ordre vrombissent. «Ils ont peur de nous mais on est pas méchant», se marre Thomas Bolis, salarié agricole de 28 ans, t-shirt siglé «Foutez nous la paix, laissez-nous travailler en paix» sur le dos.
A quelques kilomètres de là, la préfecture est l’objectif à atteindre pour les troupes mobilisées, soit 350 à 400 personnes selon le décompte de l’organisation et de la police. Ce mardi, elle est gardée par des dizaines de cars de la police. «Répondre à la colère et au désarroi des agriculteurs par la force, c’est aller droit dans le mur», s’offusque
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