Manger au restaurant est devenu un luxe, et le titre-restaurant une nécessité à la caisse du supermarché

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Le maintien de la dérogation qui permet d’utiliser ce moyen de paiement pour acheter des produits alimentaires dans la grande distribution confirme une réalité : le pouvoir d’achat va toujours mal, et l’heure est toujours moins à l’hédonisme.

L’Assemblée nationale s’est unanimement prononcée mercredi 20 novembre en faveur du maintien de la dérogation qui permet d’utiliser les titres-restaurant dans les supermarchés pour acheter les produits alimentaires – le Sénat doit encore se prononcer. Les restaurateurs protestent, en raison du manque à gagner. Il y a un mois, sur RMC, le chef étoilé Thierry Marx, président de l’Union des métiers et Industries de l’hôtellerie (Umih), la première organisation professionnelle des cafés, hôtels, restaurants et discothèques, l’estimait à «576 millions d’euros» et dénonçait l’extension du ticket à la grande distribution comme un «scandale» qui participe à fragiliser la profession, en pointant que 20 établissements de restauration ferment chaque jour.

Il y a, de fait, dévoiement. Le ticket-restaurant a été créé en 1967 pour pallier le manque de cantines et permettre à tout salarié de déjeuner correctement. Or, selon une enquête publiée en mars par la Commission nationale des titres-restaurant (CNTR), sur les 5,4 millions de bénéficiaires actuels, seule une minorité des détenteurs – entre 15 % et 20 % – utilise désormais ses «tickets» pour déjeuner au r

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