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Exposition
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Pour la double exposition «Chaque vie est une histoire», treize artistes de tous horizons ont été invités à s’approprier les espaces du musée parisien, symbole de l’Empire colonial. L’occasion aussi de découvrir une très belle collection d’œuvres débutée il y a vingt ans.
Dans l’immense hall d’entrée qui résonne, Jean de Loisy regarde autour de lui : «On a l’impression qu’il est habité, ce lieu…» C’est précisément pour cela que le Palais de la Porte dorée a fait recours à lui, bon manitou de l’art contemporain, historien de l’art passionné de spiritualité. C’est pour cela qu’on l’a dépêché ici : organiser une cérémonie de désenvoutement. C’est en tout cas le storytelling qui entoure la double exposition Chaque vie est une histoire, qui vient de s’ouvrir dans l’imposant bâtiment Art déco, abritant tout à la fois le Musée national de l’histoire de l’immigration et l’Aquarium tropical. Deux événements en un : l’invitation, d’une part, faite à treize artistes à s’emparer des coursives, du forum et jusqu’aux bassins des poissons pour raconter ceux qui peuplent le Palais, du personnel de ménage aux conservateurs, des colonisés d’autrefois aux habitants des rues avoisinantes. L’occasion de voir, d’autre part, l’exposition 200 regards sur l’immigration, consacrée à la belle collection d’art contemporain acquise depuis vingt ans par le musée et entièrement dédiée aux migrations, à l’exi
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