:quality(70)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/BMSB7GHTVBBS5C75CKFLSGOMDE.jpg)
Récit
Article réservé aux abonnés
Le procès de l’homme d’affaires et militant pro-démocratie, poursuivi pour «conspiration» par le régime chinois, a repris mercredi. Une audience qui rappelle combien la loi sur la sécurité nationale promulguée en 2020 a écrasé toutes les libertés dans la région autonome.
Incarcéré et plus que jamais dans le viseur de Pékin. S’il n’est peut-être pas l’ennemi public numéro 1 des autorités chinoises, Jimmy Lai incarne assurément tout ce qu’elles exècrent : la liberté d’expression, l’Etat de droit, le libéralisme économique. Sans parler du caractère frondeur et insoumis chez ce self-made man habité par la foi catholique qui n’a jamais molli dans son activisme pro-démocratique en faveur de Hongkong depuis trente-cinq ans. Lors de la réouverture de son procès mercredi 20 novembre à Hongkong, l’homme d’affaires et ancien patron du tabloïd Apple Daily – aujourd’hui fermé – a d’ailleurs rappelé que son ancien journal défendait la «liberté» et les «valeurs fondamentales du peuple de Hongkong. […] Plus on est au courant, plus on est libre.» C’est la première fois qu’il s’exprimait depuis son arrestation en décembre 2020.
Lai, qui aura 77 ans le 8 décembre, comparaissait pour la reprise
Leave a Comment