Jean-Claude Ribaut, journaliste et écrivain : « J’écris sur les lieux qui me plaisent, où j’ai envie de retourner, et les plats qui m’inspirent et racontent une histoire »

**Jean-Claude Ribaut, un épicurien en Provence**

Né à Valence, Jean-Claude Ribaut a grandi à Marseille et se sent profondément méditerranéen. Passionné d’archéologie, il a travaillé sur le site des fouilles de Glanum, à Saint-Rémy-de-Provence, avant de se tourner vers l’architecture.

C’est l’architecture qui lui a ouvert les portes du journalisme culinaire. Connaissant son penchant pour la bonne chère, on lui confie la critique gastronomique du Moniteur des travaux publics et du bâtiment. Pendant quinze ans, il recommande des bonnes adresses aux entrepreneurs, géomètres, notaires et architectes.

Il se rapproche ensuite du Monde, où il cuisine pour les rédacteurs et leur fait goûter des plats élaborés, comme la tête de veau sauce tortue. En 1989, il devient chroniqueur gastronomique aux côtés de Robert Courtine (La Reynière) et lui succède en 1993.

Pendant près de vingt ans, il tient la chronique gastronomique du Monde, partageant ses découvertes culinaires et ses rencontres avec des cuisiniers, des vignerons et des tables. Il écrit sur des produits, des plats et des lieux qui l’inspirent et racontent une histoire.

C’est en Provence qu’il découvre l’aïgo-sau, une sorte de bouillabaisse simplifiée. Il la prépare volontiers, car elle est simple, digeste et savoureuse.

Le Monde