Les Dandy Warhols l’affirment : personne n’est plus cool que Kim Deal. Le groupe californien lui a même dédié une chanson en 1997, Cool as Kim Deal.
Icône rock féminine du mouvement grunge, plus accessible que l’exubérante et trash Courtney Love, moins arty que Kim Gordon de Sonic Youth, Kim Deal possède un capital de sympathie inentamé dans le milieu du rock alternatif.
Si elle demeure, dans le cœur des fans, l’éternelle bassiste des Pixies (de 1986 à 1991, puis de 2004 à 2013), elle s’est ensuite brillamment émancipée avec les Breeders, le groupe qu’elle a formé adolescente avec sa sœur jumelle, Kelley, et qui rencontra le succès en 1993 avec son deuxième album, Last Splash.
Aussi surprenant soit-il, la native de Dayton (Ohio) publie, à 63 ans, son premier album solo, Nobody Loves You More (« personne ne t’aime davantage »).
Mais l’idée a fait lentement son chemin : entre 2012 et 2014, elle publie au compte-gouttes une série de singles autoproduits, passés un peu inaperçus.
Après son départ des Pixies en 2013, Kim Deal retourne à Dayton s’occuper de ses parents malades. Finalement, l’idée germe d’écrire de nouvelles chansons pour un album solo. Mais le projet est repoussé suite à la reformation des Breeders, et l’enregistrement de leur cinquième album, All Nerve (2018).
C’est sur ce classique des années 1990 que figure leur plus grand tube, Cannonball.
Récemment, Kim Deal a fait la connaissance d’une admiratrice insoupçonnée, la pop star américaine Olivia Rodrigo. En avril, les Breeders ont assuré la première partie de la chanteuse de 21 ans, lors de quatre soirées au Madison Square Garden de New York.
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