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Musique
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Inexorablement, la frénésie du téléphone portable tue la fête au point que de plus en plus d’événements multiplient les initiatives afin de limiter leur utilisation.
«Insupportables portables : les accros des écrans mettent les artistes à cran», écrivait déjà Libération il y a huit ans. Chanteuses, chanteurs et musiciens y manifestaient leur agacement face à ce qui n’était encore qu’un phénomène naissant. Un peu moins d’une décennie plus tard, le phénomène a explosé, accentué par une frénésie de partage encore montée d’un cran durant la période post-Covid. Face à une addiction aux écrans qui tue à petit feu l’expérience du live, l’industrie du clubbing emboîte le pas des artistes et organisateurs de concerts. Après les prises de parole de DJ médiatisés – Bob Sinclar en tête, qui pestait le 13 août dernier contre les clubbers «anesthésiés par leurs téléphones portables» lors d’un coup de gueule virtuel qui aura eu le mérite d’ouvrir une brèche –, nombreux sont les établissements qui imposent dorénavant des restrictions à leurs clients.
Les temples consacrés de la musique électronique ont été les premiers à s’attaquer au problème. Club berlinois emblématique, le Berghain a ouvert le bal en interdisant l’utilisation des appareils photo en son sein grâce à des aut
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