Emil Ferris roule sa bille

Deuxième volet, et deuxième succès, de «Moi, ce que j’aime, c’est les monstres», le colossal roman graphique de l’autrice américaine.

Non, Moi, ce que j’aime, c’est les monstres. Livre deuxième n’est pas un commentaire sur la réélection de Donald Trump, mais la suite très attendue d’un roman graphique dont le premier volet avait valu à son autrice, l’Américaine Emil Ferris, le fauve d’or du meilleur album à Angoulême en 2019 (et quelque 160 000 exemplaires vendus depuis dans toute la francophonie). Puisqu’il vaut mieux avoir lu le tome 1 pour comprendre le 2, l’un et l’autre figurent dans le classement des meilleures ventes en librairies, le second devançant en bonne logique son prédécesseur pour s’installer dans le top 10. Monsieur Toussaint Louverture annonce d’ores et déjà une mise en place de 80 000 livres en cumulé et vraisemblablement d’autres réimpressions à venir. Un succès monstre.

Comment s’appelle l’héroïne ?

En premier lieu Emil, née en 1962, illustratrice longtemps sans grand succès qui, le soir de son quarantième anniversaire, se fait