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Progrès
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Depuis la rentrée, les étudiantes de l’université bretonne peuvent être dispensées de cours en cas de règles douloureuses, et sous réserve de présenter un certificat médical. Un dispositif déjà mis en place dans une quinzaine de facs françaises.
«C’est vraiment bien, parce que beaucoup en souffrent, mais on en parle peu. On minimise, on dit que c’est normal, alors que t’as juste envie de rester allongée avec une bouillotte», explique Josephat, 20 ans, quand on lui apprend que son université de Rennes-II peut la dispenser de cours en cas de règles douloureuses. Un problème qu’elle connaît : pour assister aux travaux dirigés (TD), obligatoires, elle doit parfois se «bourrer de médicaments».
Depuis la rentrée 2024, l’université Rennes-II fait partie de celles qui proposent un dispositif d’aménagement des études pour les personnes souffrant de dysménorrhée (le nom des douleurs qui accompagnent les menstruations). Celle d’Angers a ouvert la voie, à la rentrée 2023, suivie par Rouen, Amiens, Toulouse-Jean-Jaurès, Aix-Marseille… Selon la Conférence permanente des chargés de mission égalité et diversité, elles seraient aujourd’hui une quinzaine. Emmanuelle Smirou, vice-présidente à l’égalité à Rennes-II, ajoute : «Les autres établissements de la ville en parlent aussi. Les étudiants sont très demandeurs dans toutes les universités.»
«C’est assez agréable de se sentir entendue»
Sans cadrage national, chaque établissement décide de ses modalités. La plupart accordent un quota de jours d’absences dans l’année : 10 à Montpellier-III, 15 à Bordeaux-Montaigne, 20
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