Analyse
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Si de nombreux analystes concèdent que le compromis trouvé au sommet climat en Azerbaïdjan est la preuve que le multilatéralisme n’est pas mort, beaucoup jugent insuffisant le montant du nouvel engagement financier vis-à-vis des pays pauvres et pointent le flou du texte adopté à Bakou.
Un goût d’inachevé, pour ne pas dire d’amertume. La vingt-neuvième Conférence des parties sur le climat (COP29) de Bakou, en Azerbaïdjan, s’est achevée dans la nuit de samedi à dimanche, plus de trente heures après la clôture officielle, avec l’adoption d’un accord accueilli sans joie ni triomphe, mais surtout, sans faire taire les divisions. «Aucun pays n’a obtenu tout ce qu’il voulait, et nous quittons Bakou avec une montagne de travail à accomplir, a résumé le secrétaire exécutif de l’ONU pour le changement climatique, Simon Stiell. Ce n’est donc pas l’heure de crier victoire.»
Il y a accord, tout de même. Malgré les enlisements, les reproches d’inaptitude formulés à la présidence azerbaïdjanaise pour mener à bien les discussions, le fossé d’incompréhensions entre pays du Nord et du Sud, les récriminations répandues dans chaque recoin du
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