Près de trois décennies après ses succès électoraux à Vitrolles et Marignane, et cinq mois après avoir remporté dix circonscriptions législatives dans le département, le Rassemblement national (RN) reprend les rênes d’une commune des Bouches-du-Rhône.
Christophe Gonzalez, adhérent du parti lepéniste depuis un an et novice en politique, a été élu maire de Rognac, ville de 12 500 habitants située sur les bords de l’étang de Berre.
La liste de Gonzalez se présentait sous une double étiquette “union des droites” RN-RPR, soutenue par Franck Allisio, responsable départemental du RN et conseiller politique de Marine Le Pen.
Avec près de 38 % des voix, la liste RN s’impose devant la liste sans étiquette de Willy Nicollet (35 %), l’ancienne maire Sylvie Miceli-Houdais (UDI) terminant troisième.
Une campagne nauséabonde
Malgré les soutiens de Renaud Muselier (Renaissance) et Martine Vassal (divers droite), Nicollet n’a pas réussi à empêcher la victoire du RN.
Le taux de participation est resté stable à 52 %, malgré les appels à une mobilisation accrue.
“Je m’attendais à une meilleure mobilisation des habitants”, a regretté Nicollet. “Les Rognacais ont choisi et les listes qui se sont maintenues aussi. Tout le monde devra assumer.”
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