« La réforme du brevet des collèges va aggraver les mécanismes de tri social déjà à l’œuvre »

« La réforme du brevet des collèges va aggraver les mécanismes de tri social déjà à l’œuvre »

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En 2023, le ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Attal, avait annoncé vouloir conditionner l’accès à la classe de seconde à la validation du brevet des collèges. Cette mesure a été reprise par sa successeure, Anne Genetet.

Actuellement, l’obtention du diplôme national du brevet (DNB) n’est pas obligatoire pour poursuivre ses études. Le DNB repose sur une égalité d’importance entre le contrôle continu et les épreuves écrites nationales passées en fin d’année scolaire.

En 2024, 85,6 % des élèves ont réussi le DNB, mais environ 120 000 ne l’ont pas obtenu. Le DNB est censé valider le “socle commun” de connaissances et de compétences que les élèves devraient avoir atteint à la fin du collège.

La proposition d’Anne Genetet consiste à donner plus d’importance aux épreuves finales (au moins 60 % du total des points) et à supprimer les correctifs académiques. À partir de 2027, les élèves défaillants seraient orientés vers une année de “sas” qui concernerait principalement une orientation vers la voie professionnelle. Le seul moyen d’éviter le sas serait de choisir de faire un CAP.

Une classe de sas

Les arguments avancés à l’appui de cette réforme sont le constat d’un niveau très faible d’une partie des collégiens en classe de 4e et la nécessité d’éviter que ceux-ci accèdent au lycée dans de mauvaises conditions.

Le Monde

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