Artus, un p’tit trac en moins

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Le portrait

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Porté par le succès phénoménal de sa comédie inclusive, l’humoriste entend rester fidèle à sa ligne de conduite.

Dans la campagne visuelle qui accompagne la promo de son nouveau spectacle, juste affublé du titre générique One man show, Artus a le visage fermé. Ce qui, de facto, lui confère une posture antithétique qu’on imagine préméditée. «Je plaide coupable, confirme le personnage de noir vêtu. Avec mes 140 kilos, j’avais pris l’habitude de trimballer l’image du gros mec sympa. Or, il s’agissait ici de mon premier shooting après en avoir perdu 35, et j’ai voulu me la jouer un peu mannequin, en arrêtant de sourire. Comme à Cannes, où ils font tous la gueule.»

Cannes, justement. La Mecque de la cinéphilie en surrégime où, seulement trois semaines après la sortie printanière d’une comédie qui, scores d’entrée aidant, avait déjà commuté en «phénomène de société», le néo-réalisateur, acteur, scénariste, et toute son équipe béate, costumée dans la douleur (cf la diatribe autour des marques de luxe ayant d’abord rechigné à endimancher la clique de guingois), s’étaient retrouvés conviés aux agapes… par la force des choses. Ce qui ne trompait personne.

A commencer par le premier de c

Libération

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