Les mémoires d’Angela Merkel, pas vraiment un cadeau (de Noël)

Les mémoires d’Angela Merkel, pas vraiment un cadeau (de Noël)

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Vu de Berlin

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L’autobiographie de l’ancienne chancelière allemande paraît en librairie ce mardi. Ce pavé soporifique de 688 pages, rédigé sans prête-plume, n’est pas un ouvrage de révélations mais de justifications.

Des révélations ? Des regrets ? Des erreurs ? Sur près de 700 pages (dont la moitié sur sa vie d’Allemande de l’Est), Angela Merkel ne fait aucun mea culpa. En seize ans de règne, de 2005 à 2021, pas une seule tache. Quelle performance ! En substance, la première femme chancelière allemande, qui fut plusieurs années la femme «la plus puissante du monde», selon le magazine américain Forbes, et qui a quitté – de son plein gré – la scène politique au sommet de sa gloire, ne regrette rien.

Dans les «bonnes feuilles» et d’autres interviews «exclusives» parues ces derniers jours dans la presse allemande, Angela Merkel répète ce qu’elle a toujours dit. Chez Merkel, tout est bon ! Même avec du recul, elle ne remet rien en cause. Elle reste persuadée d’avoir bien dirigé l’Allemagne et d’avoir toujours pris les bonnes décisions. L’autobiographie qu’elle a rédigée avec sa plus fidèle conseillère, Beate Baumann, dans un petit appartement loué dans le centre de Berlin, paraît ce mardi simultanément dans une trentaine de pays (1). Mais ce n’est pas un livre visionnaire : c’est un ouvrage de justifications.

D’abord, sur son choix d’avoir fait entrer plus d’un million de réfugiés entre 2015 et 2016 en Allemagne. A-t-elle perdu le contrôle des frontières ? A-t-elle été dépassée par le nombre de réfugiés qui arrivai

Libération

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