La prolifération des sangliers : un fléau pour les agriculteurs
Les agriculteurs bretons ont déposé une dizaine de cadavres de sangliers devant les locaux de la Direction des territoires et de la mer (DDTM) de Rennes pour alerter l’État sur les ravages causés par cet animal.
Une menace pour les cultures
Depuis des années, les sangliers détruisent les champs de Bretagne et d’autres territoires agricoles français. “On a des collègues qui ne dorment plus”, explique Florian Denais, éleveur de vaches laitières. “On travaille la journée et la nuit, on garde nos champs pour que les sangliers ne viennent pas bouffer tout le boulot.”
Une prolifération inquiétante
La prolifération des sangliers est réelle. En Ille-et-Vilaine, le nombre de sangliers “prélevés” est passé de 1 000 en 2005 à plus de 6 000 en 2023.
Les chasseurs impuissants
Malgré les battues organisées, le nombre de sangliers ne cesse de grimper. Les agriculteurs demandent aux chasseurs de passer à une “chasse de régulation” plutôt qu’à une “chasse de loisirs”.
Les “bracelets” doivent être gratuits
Les agriculteurs demandent que les “bracelets” (autorisations de chasse) soient gratuits pour faciliter les prélèvements. “C’est du délire, nous voulons que ce bracelet soit gratuit pour qu’on arrive à réguler les populations”, explique Florian Denais.
Classer le sanglier comme Esod
Les agriculteurs souhaitent également que le sanglier soit classé comme Espèce susceptible d’occasionner des dégâts (Esod) dans tout le département. Cela faciliterait les tirs.
Tuer “vite et fort”
Les agriculteurs demandent que les prélèvements soient facilités afin de réduire “vite et fort” les populations de sangliers. “Il y en a trop, tout le temps”, reconnaît Antonin Jouquan, éleveur et chasseur.
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