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Libé des auteur·es jeunesse
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Tandis que les visiteurs de l’expo à la Cité des sciences et de l’industrie de la Villette sont invités à se mettre dans la peau des chercheurs, ces derniers peaufinent leurs théories sur la signification des peintures préhistoriques.
Cet article est tiré du Libé spécial auteur·es jeunesse. Pour la sixième année, Libération se met aux couleurs et textes de la jeunesse pour le Salon du livre de Montreuil qui ouvre ses portes le 27 novembre. Retrouvez tous les articles ici.
Commençons par rappeler une évidence : les cavernes n’étaient pas des lieux de vie à la Préhistoire. Les humains du Paléolithique établissaient souvent leurs campements dans des abris-sous-roches largement ouverts sur l’extérieur, de préférence exposés directement à la lumière du Soleil, et jamais au fond des grottes. Ces lieux hors du commun étaient donc investis d’une fonction particulière, peut-être comparables à des sanctuaires. Depuis très longtemps, les Néandertaliens ont aménagé ponctuellement des cavernes comme à Bruniquel (Tarn-et-Garonne), où des stalagmites ont été brisées et assemblées en cercle sur le sol il y a environ 176 000 ans, toutefois les parois n’y sont pas décorées. Les grottes ornées sont en réalité le propre de notre espèce, Homo sapiens, qui s’est étendu hors d’Afrique il y a environ 65 000 ans. Mais pourquoi peindre au fond des cavernes ?
Pour aller dessiner à la lumière d’une torche avec un morceau de charbon ou d’ocre dans c
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