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Libé des auteur·e·s jeunesse
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Raconter une histoire, transmettre un texte par la parole, c’est partager un savoir mais aussi des émotions, faire un pont entre les autres et nous.
Cet article est tiré du Libé spécial auteur·es jeunesse. Pour la sixième année, Libération se met aux couleurs et textes de la jeunesse pour le Salon du livre de Montreuil qui ouvre ses portes le 27 novembre. Retrouvez tous les articles ici.
Est-ce que la lecture à voix haute se porte mieux en France ?
Pas impossible. Notre retard sur les pays anglo-saxons a été en partie comblé grâce à l’initiative de professionnels comme les Livreurs qui militent joyeusement depuis 1998 pour cette pratique qu’ils ont déringardisée. Grâce aux dévoués bénévoles de Lire et faire lire qui travaillent sur le lien intergénérationnel. Grâce aussi à des associations comme les Petits Champions de la lecture, qui frétillent et nous étonnent depuis 2012. Grâce à la Grande Librairie, sur France 5, qui a pris le train en marche, mais qui a réussi à sauter dedans avec sa rubrique Si on lisait à voix haute.
C’est bien, mais on est encore à la traîne derrière les pays anglo-saxons, derrière l’Allemagne par exemple qui peut s’enorgueillir de posséder le joli verbe vorlesen, littéralement «lire devant soi», de façon sonore donc, et non pas pour soi, en silence. Dans ce pays il y a une patience naturelle, ou plutôt culturelle, qui permet aux gens de tenir une heure sans bouger une oreille même quand la lecture est passable.
Lire à voi
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