Anne Hidalgo, maire de Paris depuis douze ans, a annoncé qu’elle ne se présenterait pas à un troisième mandat en 2026.
- Elle laisse derrière elle deux mandats marqués par des accusations sur divers sujets, allant des nids-de-poule à la fin du monde.
- En désignant Rémi Féraud comme son successeur, elle ouvre la voie aux élections municipales de 2026.
Deux candidats « naturels » déclarés au PS
Le titre de « dauphin » accordé à Rémi Féraud ne garantit pas sa victoire en 2026. D’autres prétendants ont dix-huit mois pour affiner leur stratégie.
Lamia El Aaraje, adjointe d’Anne Hidalgo, a confirmé que Rémi Féraud devra passer par un « processus de désignation interne ».
Primaire ou pas ?
Emmanuel Grégoire, ancien premier adjoint, a annoncé sa candidature au poste de maire la semaine dernière. Il devrait recevoir des soutiens au sein du Parti socialiste.
Certains élus de la majorité préféreraient éviter une primaire officielle, jugée « fratticide ». Patrick Bloche, premier adjoint, souligne l’importance de reprendre l’héritage d’Anne Hidalgo.
La gauche s’accorde sur l’union
Ian Brossat, sénateur communiste de Paris, souhaite la désignation d’une candidature d’union à gauche.
Les écologistes ont également voté pour un appel à l’union de la gauche. Antoine Alibert, co-secrétaire EELV de Paris, indique que « le contexte de montée de l’extrême droite nous oblige à nous donner les moyens de conserver Paris ».
Ils ne craignent pas une primaire et voteront en décembre les modalités de désignation d’un chef de file.
LFI aux abonnés absents
LFI, qui avait annoncé en 2023 se préparer à devenir « la première force à Paris » pour 2026, reste discret pour le moment.
Bournazel lorgne le centre et les déçus de gauche comme de droite
Pierre-Yves Bournazel, conseiller Horizons de Paris, n’a jamais caché ses prétentions sur la mairie. Il espère réunir un maximum de personnes, de « la gauche sociale, démocrate et écologiste » à la droite modérée.
Il draguera également les Bayrouistes et l’UDI, qui n’auront pas de représentant en 2026.
Dati superstar contestée
Rachida Dati est la tête d’affiche de ces municipales de 2026. Elle bénéficie des soutiens de Renaissance glanés au gré de son ralliement aux gouvernements Attal puis Barnier.
Geoffroy Boulard, maire LR du 17e arrondissement, la considère comme le « leader naturel » dont la droite a besoin pour reconquérir Paris.
Les macronistes peuvent peser… mais dans quel sens ?
Gabriel Attal, crédité d’un score d’opinion très favorable à Paris, pourrait envisager une candidature si son avenir national venait à s’obscurcir.
Un élu parisien met en garde Rachida Dati et Gabriel Attal contre la tradition parisienne de couper les têtes d’affiche.
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