**La justice s’incline aux États-Unis avant même le retour de Donald Trump à la Maison Blanche**
Aux États-Unis, le procureur spécial Jack Smith a demandé l’arrêt des poursuites dans deux enquêtes fédérales portant sur le rôle de Donald Trump dans l’assaut du Capitole le 6 janvier 2021 et la conservation de documents classifiés après son départ du pouvoir. Cette décision reflète l’impossibilité politique de poursuivre ces enquêtes.
L’État de droit en souffrira pour deux raisons : l’obligation de rendre des comptes n’est pas respectée, plaçant Donald Trump au-dessus des lois pour des actes passés. De plus, ces enquêtes auraient permis de clarifier l’étendue de l’immunité accordée aux présidents par la Cour suprême, ce qui pourrait mener à une impunité pour des actes futurs.
**Une administration axée sur la protection de Trump**
La composition de la future administration indique clairement sa fonction : assurer la protection de Trump. Le sort de la police fédérale, critiquée pour la perquisition de sa résidence en 2022, sera traité en conséquence. Trump a placé à la tête du département de la justice des avocats qui ont défendu sa cause devant les tribunaux, dissipant ainsi toute ambiguïté sur leur rôle.
**La question de l’Ukraine**
La transition est marquée par une volonté d’échapper aux normes. L’opacité du financement de Trump, révélée par le New York Times, en est un exemple. Il a renoncé aux fonds fédéraux pour recevoir des dons illimités d’intérêts privés, sans avoir à divulguer l’identité des donateurs.
L’impunité qui se dessine pendant la transition ne se limitera pas aux affaires intérieures américaines. La nomination de Pete Hegseth, journaliste de Fox News, à la tête du Pentagone pourrait entraîner un abandon des lois de la guerre, si le Sénat ne s’y oppose pas.
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