Grève chez Bayard face aux craintes d’une influence d’extrême droite
Les syndicats du groupe Bayard, propriétaire du journal La Croix, ont appelé à une grève d’une heure jeudi de 14h à 15h, craignant une entrée de « l’extrême droite » dans ce groupe catholique de presse et d’édition.
- Les syndicats contestent la participation de Bayard à la reprise de l’École supérieure de journalisme (ESJ) Paris, aux côtés de milliardaires comme Bernard Arnault et l’ultraconservateur Vincent Bolloré.
- Ils s’opposent également à l’embauche d’Alban du Rostu comme directeur de la stratégie et du développement du groupe, un ancien collaborateur du milliardaire catholique conservateur Pierre-Edouard Stérin.
« On ne veut pas de l’extrême droite à Bayard, c’est un refus viscéral », a déclaré une source syndicale à l’AFP.
Alban du Rostu se défend
Alban du Rostu a assuré qu’il n’aurait « aucun rôle éditorial ou managérial dans les journaux » du groupe. Il a précisé que son rôle serait de diversifier Bayard en créant « de nouveaux pôles d’activité sur des secteurs en plus forte croissance » que la presse.
« Je me reconnais totalement dans l’ADN de Bayard », a-t-il insisté.
Bayard est détenu par la congrégation religieuse catholique des Augustins de l’Assomption. Outre La Croix, il possède les titres Le Pèlerin, Notre Temps, Pomme d’Api, Astrapi, Okapi, J’aime lire, Toboggan, Wapiti et 1jour1actu.
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