Deux affaires distinctes : la découverte du corps de Nathalie Boyer, 15 ans, égorgée en 1988, et celle de Laïla Afif, 40 ans, tuée d’une balle dans la nuque en 2000.
- Lundi, un homme d’une soixantaine d’années interpellé près de Dijon, soupçonné d’être l’auteur des deux meurtres.
- ADN retrouvé sur un scellé du dossier Afif permet de remonter jusqu’au suspect.
- Les scellés du meurtre de Nathalie Boyer détruits, mais les enquêteurs croisent les affaires grâce à des éléments probants.
Soulagement et colère pour la famille de Nathalie Boyer
Les pistes des deux affaires avaient mené à des impasses.
“C’est un immense soulagement pour la famille de Nathalie Boyer, mais aussi un bouleversement. Ils se demandent pourquoi cela n’aboutit que maintenant”, déclare leur avocate.
L’affaire sera reprise par le pôle “cold case” de Nanterre en 2022.
ADN de parentèle
Les enquêteurs ont identifié le suspect grâce à l’ADN d’un membre de sa famille, selon la technique de l’ADN de parentèle.
Le suspect, 62 ans, aurait été condamné en 2002 pour des viols sur ses filles.
Son inscription au Fnaeg (fichier national des empreintes génétiques) n’est pas expliquée.
Les modes opératoires différents dans les deux affaires suggèrent que le suspect n’est pas un tueur en série classique.
La garde à vue du suspect se termine ce jeudi.
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