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Analyse
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Menacé d’une motion de censure, le Premier ministre a annoncé jeudi qu’il n’augmenterait pas les taxes sur l’électricité et évoqué une réforme de l’AME. Un nouveau pas vers l’extrême droite, qui juge malgré tout le geste insuffisant et pose un ultimatum pour lundi 2 décembre.
Menacé de censure par la gauche et le Rassemblement national, Michel Barnier a renoncé, ce jeudi 28 novembre, à augmenter la fiscalité sur l’électricité, mesure budgétaire à laquelle s’opposaient en chœur les partis de tous bords, celui de Le Pen l’ayant érigée en «ligne rouge». «Presque tous m’ont demandé d’évoluer», admet le Premier ministre dans le Figaro, après avoir reçu à Matignon, cette semaine, les patrons des groupes d’opposition, dont Marine Le Pen lundi.
Censée dégager 3,4 milliards d’euros d’économies, cette hausse de la TICFE (la taxe sur la consommation d’électricité) avait été supprimée par les députés fin octobre. Les sénateurs, en débat sur le projet de loi de finances (PLF) pour 2025, l’ont à leur tour repoussée mardi. Ils ont approuvé, pour compenser partiellement cette perte de recettes, la proposition du rapporteur général (LR) Jean-François Husson de
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