Jeudi, l’initiative de La France insoumise (LFI) et du Rassemblement national (RN) pour abroger la réforme des retraites de 2023 a échoué face à l’obstruction du camp présidentiel.
Mathilde Panot, présidente du groupe LFI, a dénoncé une “macronie finie” et promis une offensive la semaine prochaine. “Le premier vote pour abroger réellement la réforme, ce sera mercredi prochain, avec la censure qui permettra de faire tomber le gouvernement Barnier et d’annuler cette retraite à 64 ans”, a-t-elle déclaré.
- Une victoire symbolique
- Des débats houleux
- Des tactiques similaires en 2023
Malgré l’absence de vote final, les opposants à la réforme ont remporté une victoire symbolique en rejetant, par 241 voix contre 100, des amendements visant à vider le texte de sa substance.
La journée a été marquée par des débats houleux, avec des rappels au règlement répétés et plusieurs suspensions de séance. L’incident le plus marquant est survenu en soirée, lorsque le député MoDem Nicolas Turquois a accusé un socialiste de ne pas dénoncer les menaces reçues par sa famille.
Face aux accusations d’obstruction, le ministre du Budget Laurent Saint-Martin a rappelé que la gauche avait elle-même utilisé des tactiques similaires en 2023 pour bloquer la réforme initiale.
LFI et le RN se tournent désormais vers la motion de censure prévue mercredi prochain. Si le gouvernement utilise l’article 49.3 pour faire passer le budget de la Sécurité sociale sans vote, une coalition des opposants pourrait renverser le gouvernement.
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