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Journal
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En publiant ses écrits de l’an 2000, l’écrivain ardennais Franz Bartelt sort le premier tome de son journal.
Voici un journal qui ne ressemble à rien qu’on ait déjà lu. Peut-être parce que ce n’est pas un journal ? Franz Bartelt note le 3 novembre 2000 : «Ces cahiers ne constituent pas un journal, mais un roman.» Et encore, poursuit-il : «Ce n’est pas le roman de ma vie, mais le roman de mon écriture – c’est-à-dire le roman d’une tentative, d’une épreuve prorogée quotidiennement.» Cette année-là, 2000, cela fait quinze ans que Franz Bartelt monte travailler chaque jour dans son bureau, très tôt le matin, à l’heure où il rentrait se coucher quand il faisait les 3×8 à l’usine. Mars : «Le coq dort encore. Quand le jour se montrera, les cygnes commenceront à frapper l’eau des étangs de leur battement puissant, qui ne les élève jamais.»
Bartelt, romancier renommé (le Jardin du bossu, le Costume et 50 autres) ne croise ici aucune célébrité que le lecteur pourrait reconnaître. A part une visite à André Blavier, ami de Raymond Queneau, membre de l’Oulipo et du Collège de ‘Pataphysique, on chercher
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