
Les spécialistes en neurologie cognitive nous ont appris que notre cerveau « fait l’autruche » et que nous faisons tout pour chasser de notre esprit les représentations d’événements dramatiques passés ou à venir.
Pourtant, nous avons l’obligation morale et politique de tirer les enseignements des catastrophes climatiques qui se succèdent désormais à une fréquence de plus en plus élevée.
La dernière en date survenue en Europe, le déluge qui a ôté la vie à plus de 200 personnes et a détruit la plus grande partie de l’économie de la région espagnole de Valence, devrait faire l’objet non seulement d’une enquête – prévue –, mais aussi d’une véritable réflexion collective, en Espagne et ailleurs.
Ces forums pourraient se saisir d’au moins trois éléments.
- Le rôle des services publics : On pourrait essayer de comprendre pourquoi les services d’urgences ont été supprimés par les autorités régionales.
- Les pertes « inestimables » : Le président de la région autonome de Valence a demandé au gouvernement 31 milliards d’euros d’aides : une somme colossale qui ne parviendra jamais à compenser des pertes humaines et économiques « inestimables ».
- Les prévisions des économistes : Ces forums pourraient être l’occasion de réexaminer les prévisions des économistes et de réfléchir à la façon dont elles ont alimenté l’optimisme béat des gouvernements, des responsables politiques et des citoyens.
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