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Le nouveau satellite européen doit décoller ce mardi 3 décembre de Guyane pour remplacer son prédécesseur, en panne depuis trois ans. C’est aussi le grand jour du retour en vol pour le lanceur léger Vega-C, qui doit se montrer à la hauteur après son échec récent.
Il ne se veut pas révolutionnaire ; il ne va pas défricher de nouveaux pans de la connaissance scientifique ni faire de prouesses technologiques. Mais aujourd’hui, il est tout simplement indispensable. Le satellite Sentinel-1C va décoller du centre spatial guyanais à Kourou ce mardi 3 décembre pour rejoindre dans l’espace son binôme Sentinel-1A et tous les autres satellites européens qui forment le programme d’observation de la Terre Copernicus. Déforestation, catastrophes naturelles, changement climatique… Huit «sentinelles» sont déjà en orbite aujourd’hui, leurs caméras braquées sur tout ce qui agite la surface de nos mers et de nos continents.
La valeur du programme Copernicus vient du fait que ses observations – 20 téraoctets de données produites chaque jour – sont mises à disposition librement et gratuitement pour quiconque souhaite les réutiliser. Industriels, instituts de recherche et gouvernements, entre autres, piochent dans la plateforme d’open data pour alimenter des cartes, des projets de suivi du climat ou de la pollution des eaux… «Chaque mois, plus de 150 000 produits basés sur les données de Sentinel-1 sont publiés et fournis aux utilisateurs. Et depuis 2014, début des opérations de Sentinel-1, on a accumulé plus de 30
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