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Théâtre
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Après un passage à Avignon cet été, la Compagnie Nova reprend sa pièce sur les socio-esthéticiennes au théâtre de Belleville. Un spectacle émouvant et chaleureux sur les corps exclus de la société.
«Entrez, prenez place, asseyez-vous.» Dans la salle, la Compagnie Nova accueille les spectateurs comme on accueille chez soi. Et pour cause, Si Vénus avait su a initialement été créée pour être jouée dans des «espaces non dédiés», c’est-à-dire en dehors des théâtres, comme dans les appartements d’habitants d’Ile-de-France, où la compagnie a commencé à jouer. Devant un décor presque spartiate – un cercle délimité par un rideau bleu et quelques accessoires –, les deux comédiens (Dana Fiaque et l’excellent Laurent Deve, en alternance avec Martin Jaspar) introduisent dès les premières secondes les valeurs de la pièce : bienveillance, accueil, chaleur humaine.
Car ce sont également les valeurs du métier au cœur de l’œuvre : celui des socio-esthéticiennes. Les deux autrices et metteuses en scène, Margaux Eskenazi et Sigrid Carré-Lecoindre, ont mené pendant un an une enquête de terrain avant d’écrire sur cette profession principalement exercée par des femmes, qui prodiguent des soins esthétiques aux patients d’hôpitaux ou d’Ehpad, c’est-à-dire aux personnes malades, âgées, blessées… Bref,
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