L’épidémie de bronchiolite est désormais bien installée en France, avec sept régions touchées et une forte augmentation des passages aux urgences, des hospitalisations et des admissions en réanimation chez les moins de 2 ans.
Les pédiatres s’inquiètent des difficultés d’accès à l’un des deux traitements préventifs contre cette infection, le Beyfortus, un anticorps monoclonal commercialisé par Sanofi. Lors de la saison hivernale 2023-2024, près de 245 000 doses de Beyfortus ont été distribuées gratuitement en France, mais en 2024, l’Assurance-maladie ne remboursera le Beyfortus qu’à hauteur de 30%, laissant une charge financière importante aux parents.
Plusieurs sociétés de pédiatres craignent que ce faible remboursement ne pénalise les familles les plus modestes.
Un service médical rendu jugé « modéré »
L’Assurance-maladie a jugé que le service médical rendu par le Beyfortus était “modéré”, ce qui justifie un faible remboursement. Cependant, les pédiatres estiment que ce traitement est essentiel pour protéger les nourrissons contre la bronchiolite, une infection qui peut être grave, voire mortelle, pour les plus jeunes.
Ils demandent donc aux autorités de reconsidérer le niveau de remboursement du Beyfortus afin de garantir l’accès à ce traitement pour toutes les familles.
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