Lyon, Marseille, Toulon... les taxis bloquent la circulation pour protester contre la rémunération du transport des malades

Lyon, Marseille, Toulon… les taxis bloquent la circulation pour protester contre la rémunération du transport des malades

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Des opérations escargots ont commencé lundi 2 décembre à Lyon, Marseille ou encore Niort. Les syndicats dénoncent la convention en cours de négociation avec l’Assurance maladie qui doit entrer en vigueur en janvier 2025.

Les taxis français roulent à l’unisson dans plusieurs villes, ce lundi 2 décembre, contre le projet de nouvelle convention de l’Assurance maladie qui réduit les tarifs des transports de patients. Des opérations escargots ont ainsi débuté à Lyon, Marseille ou encore Niort. Actuellement, les chauffeurs sont rémunérés environ 1,50 euro par kilomètre pour le transport médical. Avec la nouvelle convention qui doit entrer en vigueur en janvier 2025, le tarif doit passer à 1 euro par kilomètre. Pour certains taxis, le transport médical peut représenter jusqu’à 90 % de leur activité.

La mobilisation a commencé dès 6 heures à Lyon

Dans le Rhône, une trentaine de taxis sont mobilisés depuis 6 heures devant l’hôpital Édouard-Herriot de Lyon. Aux abords de la ville, une centaine de taxis de la Drôme et d’Ardèche participent à cette opération escargot sur l’autoroute A7 selon France Bleu. En Isère, des centaines de véhicules bloquent depuis environ 5 h 30 les péages de Reventin-Vaugris sur l’A7 et de Saint-Quentin-Fallavier sur l’A43, avant de rallier Lyon. Leur objectif est de paralyser toute la métropole lyonnaise.

Selon Abdel Grine, président de la Fédération des taxis indépendants du Rhône (FTI69), deux points suscitent la colère des taxis : une tarification «revue très fortement à la baisse» et une obligation de faire du «taxi partagé». «Le service, c’est du transport de malades assis, avec lesquels les taxis ont tous un lien privilégié», explique-t-il. Selon lui, «le service sera détérioré» si ces conditions sont appliquées, a-t-il poursuivi.

Dans un communiqué publié samedi 30 novembre, la préfecture du Rhône appelle les automobilistes «à différer leurs déplacements, à emprunter les transports en commun ou à télétravailler». Toutefois, «aucun blocage durable ne sera accepté», est-il précisé.

Toulon, Marseille, Lançon-de-Provence, Thouars, Partenay impactés

La région lyonnaise n’est pas la seule concernée par les manifestations des taxis. Dans les Bouches-du-Rhône, l’A50 est saturée entre Aubagne et Marseille, direction Lyon. Les 200 taxis mobilisés ont pour objectif de rouler progressivement vers le péage de Lançon-de-Provence, sur l’autoroute A7. Le même nombre de manifestants se sont réunis dans le Var.

Deux cortèges sont partis de l’ouest et de l’est de Toulon pour rejoindre le centre-ville. Dans les Deux-Sèvres, des blocages sont également annoncés. Une cinquantaine de chauffeurs de taxi prévoient de se rendre à Thouars aux alentours de 8 heures, à Parthenay vers 8 h 30 et à Niort vers 10 h 30.

Enfin, à Paris, l’association «Team taxi» appelle au «rassemblement des chauffeurs de taxi autour de l’Assemblée nationale» ces mardi, mercredi et jeudi, dès 8 heures du matin.

Mis à jour : à 9h56 avec de nouveaux blocages à Marseille et Toulon

Libération

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