Après la démission de son PDG, Carlos Tavares, l’action de Stellantis en Bourse plonge

Après la démission de son PDG, Carlos Tavares, l’action de Stellantis en Bourse plonge

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L’action de Stellantis chute de plus de 7 % à la Bourse de Paris ce lundi 2 décembre, après l’annonce de la démission dimanche de son PDG, Carlos Tavares.

Vers 9 h 45 (heure de Paris), le titre du constructeur perdait 7,41 %, à 11,61 euros, en dernière place de l’indice CAC 40, lui-même en recul de 0,96 %.

Carlos Tavares, alors PDG de Stellantis, à Turin, en Italie, le 31 mars 2022.

Le groupe automobile, maison mère de Peugeot, Citroën, Jeep et Fiat, a annoncé dimanche la démission « avec effet immédiat » de M. Tavares, dont le successeur sera nommé au premier semestre 2025. Le conseil d’administration avait déjà mis en sursis M. Tavares, 66 ans, en annonçant au début d’octobre son départ à la retraite et lancé un processus de succession, mais des désaccords ont accéléré sa démission.

Cette décision est le résultat de « points de vue différents » entre le conseil d’administration et le directeur général, a expliqué Henri de Castries, administrateur de Stellantis.

John Elkann, président du conseil d’administration de Stellantis et héritier du principal actionnaire du groupe, la famille italienne Agnelli, avait notamment écarté tout rapprochement avec un autre groupe automobile, en octobre, alors que M. Tavares laissait la porte ouverte.

« Main-d’œuvre maltraitée »

Le départ du groupe franco-italo-américain de Carlos Tavares, critiqué pour ses méthodes de gestion inflexibles et ses vagues de suppressions de postes, a été salué par plusieurs syndicats de l’industrie automobile.

Shawn Fain, directeur du puissant syndicat américain United Auto Workers (UAW), a salué « un pas important dans la bonne direction pour une entreprise qui a été mal dirigée et une main-d’œuvre maltraitée ». Des milliers de membres de l’UAW demandaient depuis plusieurs semaines la démission de M. Tavares à cause de sa « gestion irresponsable », a rappelé M. Fain dans un message publié par CNBC.

Pour la CGT de Stellantis, M. Tavares « n’est pas à plaindre et aucun travailleur ne va regretter » un dirigeant « qui a massacré l’emploi et détruit des milliers de familles ». « Par contre, quel sera le chèque de son montant de départ ? 50 millions ? 100 millions ? », s’est interrogé le syndicat français.

Le Monde

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